Cinema Komunisto – Mila Turajlic (2011)

Mila Turajlic – Cinema Komunisto – Serbie – 2011 – 101 mn

« Je suis née du temps de la Yougoslavie de Tito et de nombreux aspects du culte de la sa personnalité et du système communiste ont marqué mon enfance, tels que le fait d’être incorporée dans le mouvement des « pionniers » ou de jurer loyauté envers Tito (mort depuis sept ans à ce moment là). Je me souviens très clairement du jour où le portrait de Tito a été enlevé de notre classe et remplacé par celui de Milosevic. La Yougoslavie de Tito a été si catégoriquement gommée pendant les années 90 qu’il n’en restait que peu de choses en 2000. Puis, au cours des années 2000, on a voulu effacer de la mémoire officielle tout notre vécu des années 90 sous le régime de Milosevic. Cinema Komunisto a été ma façon d’exprimer ma révolte contre cette éradication du passé. Je pense que la plupart des problèmes que la Serbie rencontre aujourd’hui découlent de cette amnésie »

(Mila Turjlic, interviw au Festival du Film de Tribeca 2011)

« Cinema Komunisto est un voyage à travers la fiction et la réalité d’un pays qui n’existe plus qu’au cinéma. Tito, le président yougoslave, créa à Belgrade un « Hollywood de l’Est » attirant des stars comme Richard Burton et Orson Welles pour ajouter une touche de glamour à l’effort national. Avec le soutien inconditionnel de l’Etat et de l’armée, les cinéastes avaient carte blanche pour faire revivre les exploits militaires de Tito. Son projectionniste personnel est le guide exceptionnel de ce voyage dans ces super-productions qui glorifièrent une Yougoslavie idéalisée. » (Synopsis de la coopérative Mutins de Pangée qui a édité en DVD le documentaire)

Bande annonce :

 

J’ai régulièrement évoqué ce documentaire dans des notes du blog consacrées à des films yougoslaves, voire aussi pour d’autres films dont le documentaire Kuxa Kanema (2003, ICI sur le blog). Ce dernier porte sur le cinéma du Mozambique avec une démarche proche de celle développée ici par la cinéaste serbe Mila Turajlic, soit une métaphore du pays à travers le cinéma. L’édition DVD des Mutins de Pangée – munie d’un bon accompagnement (livret + bonus video) – était donc la bienvenue pour découvrir Cinema Komunisto, tardivement projeté en France (deux ou trois ans après sa réalisation il me semble !). Intrigué depuis un certain temps, j’ai trouvé ce documentaire formidable.

Un documentaire particulièrement frappant en vis-à-vis des films du novi cinema et de la vague noire yougoslaves que je découvre et relaie parfois sur le blog grâce à des internautes qui publient sur YT ou autres des films en VO (et sous-titrage anglais parfois téléchargeable sur la toile !). Une bonne nouvelle tant le cinéma yougoslave est peu accessible en France, si rarement projeté et peu édité en DVD (Malavida a quand même initié une série « Black wave yougoslavian » avec deux films excellents de Pavlovic, dont Quand je serai mort et livide relayé ICI sur le blog). Bref, les réalisations du « novi cinema » (partiellement désigné comme « vague noire » à partir de 1969) sont caractérisées d’éléments pessimistes et/ou de parti-pris formels expérimentaux ou « modernes » et se démarquaient de la production cinématographique dominante. Celle-ci véhiculait l’idéologie officielle optimiste en nourrissant un mythe national, à travers des films de partisans glorificateurs, promouvant l’autogestion réussie ou encore la fraternité et l’égalité ethniques effectives. Mais une approche du cinéma yougoslave qui se focaliserait que sur les films critiques et novateurs présente une double contrainte : d’une part s’empêcher de mieux les comprendre en ignorant la production majoritaire du cinéma yougoslave; d’autre part le danger de percevoir ces films selon un régime binaire limité et stéréotypé (pro-socialiste ou non) qu’on peut d’ailleurs retrouver dans le regard occidental sur d’autres films de l’Europe de l’est (nouvelles vagues tchécoslovaque, hongroise etc). Pour l’anecdote une actrice comme Milena Dravic, star du cinéma yougoslave, a joué aussi bien dans des films pleinement acquis à l’idéologie officielle que dans des films du novi film et en particulier de la « vague noire » contestée et réprimée par le régime (dont des films de son mari Kokan Rakonjac décédé en 1969 et censuré à plusieurs reprises auparavant). Il ne faudrait donc pas limiter son regard sur le cinéma yougoslave en fermant des portes de compréhension :

« (…) à la différence d’autres pays de l’Europe de l’est, il n’y avait pas d’ouvrage de référence sur le cinéma yougoslave. Les ouvrages existants ne faisaient que relayer des faits qui parfois étaient faux. J’ai compris que tout film du « nouveau cinéma », aussi intéressant qu’il était, me poussait à aller voir ce qu’il y avait avant pour mieux le comprendre. J’ai aussi compris qu’il fallait dépasser la simple question de savoir si un film était dissident ou pas. Il est réducteur de considérer un film seulement comme anticommuniste ou pas. »

(Daniel J. Goulding, bonus DVD. Auteur en 1985 du livre Le film libéré – L’expérience yougoslave, fruit du premier travail universitaire sur le cinéma yougoslave)

Le documentaire de Turaljic constitue donc un formidable pendant en évoquant le cinéma dominant de l’époque. Paradoxalement, les grands centres de production sont aujourd’hui en voie de désintégration et la « cité du cinéma » de Belgrade (le grand studio Avala Film) ressemblent à une ruine, métaphore très parlante d’un fantôme du passé. Cinema Komunisto se concentre sur Avala Film mais il y avait au moins un grand studio par république, tel le Jadran à Zagreb en Croatie (d’une importance similaire à Avala) ou encore Viba Film à Ljubljana en Slovénie. Le documentaire a été critiqué ici et là, il me semble, pour dégager une forme de nostalgie titiste.

« C’est vrai que Tito était un dictateur, mais un dictateur différent de ses homologues à l’Est. C’est le seul à avoir ouvert les frontières, permettant à beaucoup de Yougoslaves d’aller travailler en Allemagne. Il a aussi instauré une forme de liberté économique ouvrière. Sa dictature s’est surtout exercée à travers les persécutions et l’absence de liberté politique, ce que je suggère dans certains passages. Je ne voulais pas faire un film didactique. Nous avons beaucoup travaillé sur le montage pour mettre en scène l’autoritarisme qui est caché dans le décor afin que le spectateur le sente et construise ses propres représentations. » (Mila Turajlic dans une interview)

Certes il y a une teneur parfois mélancolique, en particulier quand l’illusion s’écroule, mais il serait dommage de percevoir le film comme l’expression d’une nostalgie naïve d’un régime politique, d’une période historique. La cinéaste traduit également des liens avec son enfance, ainsi peut-on également percevoir la première séquence qui compose des images d’un environnement mythologique, non sans quelque teneur émotionnelle (la musique etc). Si nostalgie il y a, c’est par rapport à un vécu effacé et non en référence au dictateur. Aussi elle expose le mythe de manière à ce qu’on tâte la force de l’illusion – les grosses coproductions internationales avec ses invités de grande marque issus d’un autre mastodonte idéologiquement très puissant à fournir du rêve, Hollywood, l’incarnent parfaitement-, mais avec un pas de recul, une porte entrouverte sur les coulisses et parfois il y a même un traitement humoristique (notamment sur le côté mégalo de cet « Hollywood de l’Est »); en tout cas il y a de la place pour que le spectateur puisse exercer sa critique tout en ressentant la force de l’illusion, cette Yougoslavie qui tend à être effacée de nos jours.

Le choix de faire de Tito un personnage central du film n’est pas un choix nostalgique et cela prend sens dans le passage consacré à sa mort tant elle raisonne avec une période, celle de la Yougoslavie. Comme le dit Turajlic plus haut, le documentaire ne positionne pas un regard didactique sur la présidence de Tito. Le choix a été semblable dans le documentaire Kuxa Kanema (mentionné plus haut en introduction d’article) : le premier président du Mozambique Machel Samora est un fil directeur du documentaire, parce que là aussi il incarne une période passée et un mythe, celui du Mozambique indépendant socialiste et ses promesses, l’élan idéologique qui accompagne les premières années de l’indépendance (avec des archives filmées du président Samora scandant régulièrement le documentaire); la réalisatrice (portugaise) n’est pas nostalgique dans sa démarche (c’est même critique) mais par exemple elle relaie de terribles images filmées de funérailles où la population le pleure, de la même manière que Cinema Komunisto insère des images de la population en pleurs quand Tito mourut. On peut y lire autre chose qu’une propagande. C’est également un procédé à l’oeuvre chez un cinéaste comme Pier Paolo Pasolini qui insérait dans Uccellacci e Uccelini (1966) des images des funérailles du leader du PC italien Togliatti (ce n’était pas ses propres images il me semble), dans un film qui commentait l’idéologie. Cette séquence marquante ne figurait pas une nostalgie personnelle vis -à-vis du leader politique mais plutôt la mort d’une époque qu’il incarnait, d’un idéal du communisme et des valeurs qu’il représentait – effectivement réalisé ou pas ce n’était pas l’enjeu du procédé, mais ce qui partait avec lui (une époque où Pasolini parlait de « mutation anthropologique » causée par « l’idéologie hédoniste » de la société de consommation …).

Extrait de Uccellaci e uccelini (1966, Pasolini) :

(Les funérailles de Togliatti)

J’en reviens au au parallèle avec Kuxa Kanema. Après la séquence composée d’archives filmiques sur les funérailles du président de la République Populaire du Mozambique Machel Samora, une cinéaste ayant participé à l’aventure cinématographique mozambicaine tombée dans l’oubli rappelle que les films de cette période, « bien ou mauvais« , sont encore là mais qu’ils existent sans exister. Telle une métaphore du Mozambique et ses espoirs liés à l’indépendance :

What happened in that building [Institut National du Cinéma] is exactly the image of the country : in the end, the walls are there, the building is there, the films are there, good and bad, kept in the same cans, with the same labels, in the same storerooms etc, and it’s something which exists without existing, and then gives a sensation a strange sort of anguish, everything that was made was not destroyed, but also does not exist.

(une mozambicaine dans Kuxa Kanema

Or dans Cinema Komunisto Veljko Bulajic, le réalisateur de la superproduction La bataille de Neretva, tient des propos en fin de film qui représentent bien je trouve l’approche de Mila Turaljic, parfois proche des exemples qui ont précédé :

« Je pense que l’image de la Yougoslavie, de la vie en Yougoslavie, et du style de pays que c’était, tout ça deviendra de plus en plus flou au fur et à mesure que le temps passera. Tout ça disparaîtra dans un brouillard. Une ignorance totale de ce que ce pays a été, qu’il soit vilipendé ou glorifié comme un pays d’absolu bien être. »

(Veljko Bulajic, propos tenus dans Cinema Komunisto)

Sans se restreindre à une lecture didactique – détourner le regard parce que « vulgaire propagande » serait refuser de regarder le passé, de la même manière que des films de la vague noire étaient désignés comme anti-yougoslaves alors qu’ils révélaient des problématiques réelles fissurant le mythe avant l’heure -, l’émergence d’un passé à travers le cinéma est un des aspects qui m’a le plus frappé. Même si je trouve que les archives sont trop insistantes sur La bataille de Neretva (en même temps c’est un élément clé de la trame narrative du documentaire) et que paradoxalement le corpus d’images du cinéma yougoslave n’est pas assez élargi (le même film revient avec force), l’insert d’archives est mis en scène avec beaucoup de finesse. Cinema komunsito a même été récompensé au Focal International Award du prix du meilleur montage d’archives. La cinéaste a souvent déclaré sa passion des archives et pour le documentaire elle a regardé énormément de films, classant d’innombrables extraits.

« Je suis une passionnée des archives (…). J’aime découvrir des situations dans les images du passé. »

(Mila Turajlic, bonus DVD de Cinema Komunisto)

L’agencement entre les images de films est très bien choisi car ne nécessitant pas une reconnaissance des sources, parlant sans besoin d’une culture cinéphile (bien que j’ai reconnu des films récemment découverts dans certaines images extraites). Il y a notamment la séquence d’ouverture qui donne des frissons avec l’incontournable Milena Dravic, cette actrice présente dans différentes composantes du cinéma yougoslave, du film de partisans aux comédies commerciales en passant par les films les plus contestés de Dusan Makavejev (WR, les mystères de l’organisme en 1971 etc) ou de Zivojin Pavlovic (L’embuscade en 1969 et sa vision noire de la libération, où « la révolution est victime de la révolution » dit justement Daniel J. Goulding dans un bonus du DVD). Surtout il y a régulièrement un aller-retour entre présent et passé sur de mêmes lieux, tel le musée Militaire de Belgrade avec l’inauguration de Tito (archives) et la venue dans le présent où figure d’ailleurs un plan symptomatique : un panneau « No passage » qu’il faut contourner, soit un net renvoi à l’amnésie et la tendance à ne pas (pouvoir) regarder en arrière.

Image de Cinema Komunisto – Il faut forcer le passage :

(Musée militaire de Belgrade, inauguré par la venue de Tito dans une archive filmique)

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Autre exemple avec l’entrée du studio Avala Film (« la cité du cinéma ») à Belgrade, avec archive filmique et délabrement du présent :

Extrait de Zvizduk u osam (Sava Mrmak, 1962) publié sur la chaîne Vimeo de Turajlic

 (images tournées devant le studio Avala et insérées dans Cinema Komunisto)

 

Ainsi Cinema Komunisto opère un regard en arrière, non par nostalgie mais pour s’arrêter sur un passé qui tend à disparaître, pour mieux saisir ce qui a précédé. Or le cinéma yougoslave, même dans son pan le plus officiel, permet de se retourner et de poser un regard, de palper de cette Yougoslavie devenue un fantôme. Est-ce légitime de se retourner ou faut-il passer son chemin, afin ne pas réactiver des plaies ou des illusions et foncer droit devant ?

Et là, en ressassant le documentaire, m’est revenu en tête H-8 de Nikola Tanhofer. Réalisé en 1958, ce film yougoslave (dont je crois aucune image n’apparaît dans Cinema Komunisto) m’a littéralement scotché dans mon fauteuil à une heure tardive de la nuit. Il fut d’ailleurs récompensé de l’Arena d’or du meilleur réalisateur au festival du Film Yougoslave de Pula dont il est question dans le documentaire. Hormis son entame, son déroulement me semblait d’abord relativement anodin (en plus d’être gêné par un sous-titrage anglais que je comprenais par intermittence). Puis vient une séquence tout à fait incroyable vers la fin du film où s’exprimait comme une métaphore cinématographique du pays, surtout avec le recul d’aujourd’hui. Le film narre une collision entre un bus et un camion causé par un automobiliste qui a pris la fuite. L’accident en lui-même occupe la longue séquence d’ouverture, indiquant le nombre de morts et les sièges numérotés concernés dans le bus. Puis le film fait un retour en arrière en développant les personnages qui occupent le bus et le camion, non sans faire apparaître des éléments qui ne vont pas unanimement dans le sens d’une société où « tout va bien » (il y a des disparités économiques par exemple). Alors que les personnages du bus, auxquels on peut s’attacher avec plus ou moins d’affinité, changent de place numérotée et qu’on ne sait qui va mourir, juste avant la collision se déroule une séquence en musique, chargée de « nostalgie » ou du moins d’humanité (mais peut-être sommes-nous l’automobiliste qui ne se retourne pas ?) :

Extrait de H-8 (1958, Nikola Tanhofer) – Juste avant l’impact :

(le film intégral en VO sous-titrée anglais ICI sur You Tube)

Comment ne pas y voir une représentation de la Yougoslavie (c’est une vision d’aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire que c’est l’intention des auteurs) ? Qu’elle soit idéalisée ou non (le conducteur du bus affiche un gros sourire…), qu’on ait de la sympathie ou non pour les personnages, l’accident est inéluctable. La mécanique est impitoyable, inévitablement l’accident. Comment vont réagir les vivants après l’accident, par rapport aux morts ? Et si le sujet du film c’était ces vivants d’après l’explosion ? Ainsi une multitude de questions surgissent. Et le procédé de la mise en scène secoue encore un peu plus par ce plan de l’automobiliste qui roule encore et encore droit devant lui, sans se retourner (nous ne voyons que ses mains sur le volant et son « écran » de voiture, rien d’autre de lui). Ce plan il est là au tout début et en toute fin. Il se fait interpeller : tu ne te retournes pas ? Mais c’est valable aussi pour nous, spectateur du cinéma : on se retourne ou pas ? En début de film on peut éteindre dès que l’accident est entériné, on a ce pouvoir. On sait que l’explosion est inévitable. Mais on reste et on s’attarde sur ces personnages du bus et du camion. On en apprend sur eux et leurs relations, on peut s’interroger sur le devenir des vivants (tel le fils du camionneur). On pourrait aussi tracer comme l’automobiliste, ne jamais entrer dans le film ou filer après la projection, en ne pensant plus à ce qui à défiler et passer à autre chose (une forme de mise à mort quelque part, tuant le passé du visionnage). N’y a t-il pas un questionnement sur le cinéma ? J’étais perturbé au sortir du film, et je tombais alors sur de telles interrogations exprimées sur un site de cinéma, avec beaucoup de passion. Cela me remuait davantage. Je ne sais quel impact a ce genre de film sur le public de l’ex-Yougoslavie. Ici on verra peut être de la propagande, là une mise en abîme du cinéma, ailleurs un sursaut nostalgique avant l’heure …. ?

Pour terminer, un mot sur le projet à suivre de Mila Turajlic. Car après cet excellent documentaire, elle a commencé à travaillé sur un opérateur yougoslave parti en Algérie en 1959. Il s’agit de Stevan Labudovic, un cameraman qui fut notamment associé à la Révolution algérienne en suivant l’ALN dans les Aurès,  filmant et photographiant les affrontements armés. L’Algérie lui a d’ailleurs rendu hommage.  A travers Stevan Labudovic, cette fois-ci la réalisatrice compte donc aborder une autre facette de la Yougoslavie qui n’est pas apparu (ou très peu) dans le cinéma national : le Mouvement des non-alignés, prôné par la Yougoslavie de Tito et d’ailleurs premier pays européen à reconnaître l’Algérie indépendante. L’Algérie où Cinema Komunisto a été récompensé du Grand Prix du Jury lors du Festival International du Film d’Alger. A la manière de René Vautier, l’arme de Labudovic était la caméra. En attendant que ce documentaire prévu pour 2017 ne sorte sur nos écrans (?), j’encourage à lire cette interview de Mila Turajlic publiée ICI sur un site de cinéma serbe et que l’option google permet de lire en grossière traduction. Elle y confirme notamment son attrait pour travailler sur les archives …

POST SCRIPTUM – Deux débats en présence de Mila Turajlic :

1) Echange d’après projection sur Cinema Komunisto  (2013) :

2) Débat « Quel rôle pour le cinéma dans l’histoire ? »  (2013) :

« Parfois, le cinéma joue un rôle qui dépasse le divertissement. Trois films comme support au débat. Trois films qui ont en commun un rapport à l’Histoire. Invités : Alain Ruscio (historien de la colonisation), Jacques Choukroun (historien et fondateur des Films des deux Rives distribution), Nicole Brenez (historienne du cinéma, Université Paris III), Michel Le Thomas (réalisateur du film « De sable et de sang » avec René Vautier), Mila Turajlic (réalisatrice de « Cinéma Komunisto » : il était une fois en Yougoslavie). Débat animé par Olivier Azam (Les Mutins de Pangée) »