EN ENTIER – 15 mn
Ce film a été aussi projeté à l’auditorium des Beaux arts de Lille en 2011… en présence du cinéaste ! A noter qu’une rétrospective eut lieu également à la Cinémathèque française en 2008 (voir ICI la programmation), dont j’en extrais la présentation : « Anthony Stern était l’un des secrets les mieux gardés de la cinématographie anglaise. La Cinémathèque française lui offre sa première rétrospective. Camarade de classe de Syd Barrett et de David Gilmour, assistant de Peter Whitehead, Anthony Stern a réalisé certains des plus beaux poèmes documentaires des années 60 et 70, à la fois sensuels, endiablés et railleurs. Son sens du rythme hors du commun continue de dynamiser ses films récents, montage des rushes tournés en 16mm dans l’Afghanistan de 1971, ou festival de Jazz à Cuba. Aujourd’hui célèbre en tant que maître-verrier, Anthony Stern nous offre aussi des images totalement inédites de Mick Jagger et autres icônes musicales.«
Décollage de New York et voyage à San Francisco dans la frénésie du Flower Power. Un chef-d’œuvre de la cinesthésie psychédélique, en quête d’une libération non seulement de tous les sens mais du cinéma lui-même. Filmer les contrastes de San Francisco – espace de liberté et berceau de la culture alternative – permet à Anthony Stern de décrire la diversité de l’Amérique des années soixante. Les procédés techniques employés, jumelés à l’Interstellar Overdrive des Pink Floyd, donnent à ce film un aspect particulièrement psychédélique (Evene.fr)
Comme pour les projections à l’auditorium des Beaux-arts de Lille en 2011 organisée par Heure exquise (films sur Pink Floyd, Syd Barrett et Led Zeppelin- Voir ICI et LA sur le blog), Nicole Brenez contribua beaucoup au cycle Anthony Stern et l’invita à la Cinémathèque française. Ci-dessous des extraits de son passage, où il nous apprend notamment (deuxième extrait) que son film San Francisco vient d’une discussion qu’il eut avec Syd Barrett et qu’il utilisait alors sa caméra « comme un instrument« ):